Première acquisition pour Inorix
Patrice Béal : « Nous nous intéressons aussi aux start-up et allons signer un nouveau partenariat stratégique ».
Un an après sa naissance, Inorix réalise sa première acquisition, annonce Patrice Béal, son dirigeant, au cours d’une interview accordée à En Toute Sécurité : il s’agit de la société de gardiennage City Guard qui était en redressement judiciaire depuis mai 2018.
Cette société, actuellement en liquidation judiciaire, réalise un CA d’environ 1 M€ avec une cinquantaine de personnes. Créée en 2006 et dirigée par Pierre Coutant, elle travaille pour des clients dans la banque, l’industrie et le tertiaire.
« Nous avons adopté une stratégie de développement par croissance organique et par acquisitions si celles-ci apportent une complémentarité géographique ou de compétence », explique Patrice Béal, ancien directeur général de Ferssa Sécurité, société de gardiennage spécialisée dans la distribution, et ancien directeur du développement de Securitas France (voir ETS n°467 et 627). Celui-ci annonce également une petite prise de participation dans la société Veesion, spécialisée dans les logiciels de détection de comportement suspect dans les magasins (lire encadré).
« Nous nous intéressons à d’autres start-up et nous misons également sur des partenariats », ajoute le dirigeant. C’est ainsi qu’un accord commercial et marketing a été signé avec la société de télésurveillance Sotel en novembre dernier (voir ETS n°665). Un nouveau partenariat devrait être signé dans les prochaines semaines avec une entreprise de sécurité électronique d’envergure nationale.
Créé en avril 2018 (voir ETS n°654), Inorix est présent à Bordeaux, Paris et Lyon. L’ambition est de s’implanter à Marseille puis Nantes et Lille d’ici cinq ans.
En 2018, la société a réalisé un CA de 0,6 M€, dont 0,4 M€ en gardiennage, 0,1 M€ en audit de sécurité, auxquels s’ajoutent de l’intervention sur alarme, tandis que les prestations de formation ont débuté cette année. Parmi ses clients, on compte Carrefour, But et le centre des congrès de Bordeaux. Inorix, rentable dès sa première année d’existence, espère dépasser un CA de 4 M€ pour 2019.